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Le bovin Canadien, reconnu comme élément du "Patrimoine agricole" du Québec, est un animal vigoureux qui a su traverser avec succès la rigueur des siècles derniers.
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NOVEMBRE 2024 – Des défenseurs du cheval Canadien, de la vache Canadienne et de la volaille Chantecler se sont rendus dans les bureaux du ministre québécois de la Culture et des Communications, Mathieu Lacombe, à Montréal pour remettre des tableaux représentant ces trois races patrimoniales de la province.
Les œuvres, financées par le gouvernement du Québec, ont été réalisées par l’artiste peintre Carolle Beaudry. Le lieu où elles seront exposées n’est pas encore déterminé.
Cette remise des tableaux coïncide avec le 25e anniversaire, le 16 décembre prochain, de l’entrée en vigueur de la loi sur les races animales du patrimoine agricole du Québec.
Cette loi reconnaît que certaines races sont étroitement associées aux origines historiques de la province et à ses traditions. Elle stipule également « qu’un élevage accru ainsi qu’une amélioration constante de la qualité de ce patrimoine agricole original doivent être encouragés afin que ces races animales propres au Québec soient encore mieux connues et appréciées. »
Pourtant, depuis 25 ans, nos animaux patrimoniaux sont en déclin. Leur nombre ne cesse de diminuer. « Leur avenir reste très précaire puisque sans aide réelle, ce n’est qu’une poignée d’éleveurs qui tentent de protéger ces races en danger », souligne David Auclair, président des Races patrimoniales du Québec – RPQ, l’organisme qui a parrainé le projet des tableaux.
En effet, bien que la loi reconnaisse la valeur des animaux patrimoniaux, elle ne protège pas pour autant leur survie. De plus, les races patrimoniales restent méconnues du public.
La vache Canadienne
La vache Canadienne est la première race bovine laitière à avoir été créée en Amérique du Nord. Ses origines remontent au début du XVIIe siècle. Elle a été intimement liée à la colonisation du Canada français. Au Québec, elle a dominé, sans partage, l’élevage bovin jusqu’au XIXe siècle. Elle était à la fois la bête de trait pour le transport et le labour, vache laitière et animal de boucherie. Aujourd’hui, on en dénombre moins de 400 de race pure. Aux Îles de la Madeleine, on produit du fromage au lait de vache Canadienne. Ce n’est plus le cas dans Charlevoix.
Le cheval Canadien
Le cheval Canadien est la première race chevaline à avoir été créée en Amérique du Nord, au nord du Mexique. L’arrivée des premiers chevaux en Nouvelle-France envoyés par le roi Louis-XIV, remonte à 1665. Celui qu’on a appelé le « petit cheval de fer » a contribué à défricher le Québec. Il est génétiquement indiscutable que son sang coule dans les veines des meilleures races chevalines d’Amérique. Il est reconnu comme étant un maître de vigueur, de douceur, d’endurance et de courage. Très polyvalent, il se prête à toutes activités de selle et d’attelage : travaux aux champs ou dans la forêt, promenades, défilés, compétitions. Aujourd’hui, en se basant sur les recherches effectuées, nous estimons qu’il ne reste qu’environ 2 200 chevaux de race Canadienne enregistrés au Québec.
La volaille Chantecler
La volaille Chantecler vu le jour en 1908 à la Trappe d’Oka avant d’être homologuée internationalement en 1921. Il s’agit d’une synthèse regroupant les qualités des meilleures races de volailles de l’époque. À l’instar du cheval Canadien et du bovin Canadien, son créateur, le Révérend Frère Wilfrid, développa une poule vraiment adaptée aux rudesses du climat canadien, d’utilité générale et bonne pondeuse en hiver. La volaille Chantecler est le type idéal des races à deux fins : chair et ponte. Elle est très recherchée par les grands gastronomes et est reconnue pour être non grasse, juteuse, fine et d’un goût exquis. On ne compte qu’une centaine de petits éleveurs de volaille Chantecler.
CONTACT :
David Auclair
Président – Races Patrimoniales du Québec -RPQ
COURRIEL: dav_au_clair@hotmail.com
TÉLÉPHONE. : 819-200-9341
Sur la photo de gauche à droite :
David Auclair, président des Races Patrimoniales du Québec – RPQ
André Auclair, membre du comité pour les tableaux
Député Mathieu Rivest, adjoint gouvernemental au ministre de la Culture et des Communications
Gérard Lambert, membre du comité pour les tableaux,
Carolle Beaudry, artiste peintre.
La tomate Soleil est une variété créée au Québec, issue de l’œuvre de la nature.
Elle est née à l’automne 2016, dans une serre de la ferme communautaire St-Jean, à Melbourne en Estrie, Québec. Résultat de la fertilisation d’une fleur de tomate biologique de variété Beefsteak rouge et bien en chair par le pollen d’une tomate cerise jaune biologique(croisement appelé F1). Cette graine tombée en terre près de son plant d’origine, a germé et, au printemps 2017, en préparant la terre de la future saison, l’unique et très petit plant surprise fut découvert. Étant d’aucun intérêt pour la production de quantité en serre, il fut offert, par la généreuse bénévole Anne Major, à un jeune maraîcher en herbe de 3 ans, Ammiel Auclair, qui démarrait avec ses parents, un petit coin jardin à lui.
Le plant grandit et laissa apparaitre de belles petites tomates jaune foncées qui continuaient de grossir pour atteindre à grosseur d’un poing d’homme adulte. Jusque-là encore sans attrait particulier connu, avec grand plaisir les enfants les dévoraient presque sur le plant…comme de grosses tomates cerises. Un jour d’automne, ce fut le tour des parents de pouvoir en ramener une à la maison.
Premier constat fort intéressant, après l’avoir coupé en tranches, le coeur de la tomate (là où s’attache le pédoncule), était minuscule. De plus, sa chair était bien balancée et avait une excellente saveur. Sa couleur jaune lui vaut déjà le surnom de « Tomate Soleil », d’autant plus qu’elle porte plusieurs qualités qui sèment la joie! Ce fût le coup de foudre! Quelques graines d’une belle tomate d’un jaune foncé furent récoltées.
Printemps 2018, les semis sont faits, 4 petites pousses prêtes à être mises en terre quand soudain… le couple, David Auclair et Emmanuelle Vincent-Racicot, gardiens des plants de la tomate Soleil, se font offrir d’acheter une maison dans le village natal de cette dernière…et hop! Les plants déménagent à St-Étienne-de-Bolton. La transition à la mi-juillet est plutôt difficile pour les plants – la moitié ne produiront aucun fruit et les deux derniers ont dû travailler très fort pour surmonter les désagrément du transfert. De plus, un animal rôde et gruge les tomates encore vertes directement au plant. Mais la nature voudra qu’une seule tomate portant le gêne demeure à l’abri des menaces.
Elle fut récoltée avant d’être mûre, mais elle laissait déjà paraître sa belle couleur jaune. La mettant au bord de la fenêtre, les gardiens patientèrent jusqu’à ce qu’elle soit mûre juste à point. Mais ils n’étaient pas les seules à surveiller le délicieux fruits et, incognito, le petit maraîcher la subtilisa pour y croquer à belles dents. Pris juste à temps! De cette unique tomate 2e génération furent conservées quelques semences.
La troisième année, en 2019, fut bien plus facile et les plants, chouchoutés. Enfin on pouvait sélectionner les produits pour fixer les caractéristiques désirées; une très grosse tomate cerise jaune : sans « coeur » et à chair dense (parfait pour les sandwichs), très sucrée, mais aussi hâtive et rustique (avec peu d’arrosages à la main, en été.
Le quatrième été, on récupère les graines en abondance. L’heure est venue de disperser, de répandre ce nouveau fruit. C’est ainsi que nait le projet de donner, hiver 2021, quelques paquets de graines afin de faire participer 4-5 personnes pour la multiplication de la cinquième génération. Finalement, suite à l’annonce en ligne, un engouement important nous obligea plutôt à offrir à plus de 50 personnes, 5 semences chacun.
Continuez de la multiplier et de sélectionner ses caractéristiques pour qu’elle soit adaptée à notre climat (quand nous parlons de « sélection », nous vous invitons à cueillir la plus belle, la plus grosse, la plus appétissante tomate, à veiller qu’elle soit goûteuse et qu’elle n’ait « pas de coeur ». Si elle présente toutes ces caractéristiques, mettez de côté quelques graines à sécher). N’oubliez pas que, si vous avez des plants de différentes variétés de tomates dans votre jardin, il est recommandé d’isoler (à l’aide d’un petit sac transparent) les fleurs du plant le plus fort, avant qu’elles ne s’ouvrent et ainsi, garder l’origine du plant. À toutes les personnes qui possèdent ces semences, nous espérons que l’an prochain, vous puissiez vous-mêmes en donner à 2 autres personnes.
Grosseur: poing homme adulte
Couleur: jaune foncé
Forme: sphère
Goût: mélange de sucrée et acide
Excellente en tranche pour sandwich, sauce, jus
À venir…
Le 25 septembre 2009, l’équipe de la FPRPQ s’est rendue aux locaux de l’UPA à Longueuil.
Elle y rencontrait là les instances des trois regroupements avicoles du Québec, soit les Éleveurs de volailles du Québec, le Syndicat des producteurs d’oeufs d’incubation du Québec et la Fédération des Producteurs d’oeufs de consommation du Québec. C’est lors de cette réunion que fut signé le protocole d’entente visant à assurer la pérennité de la race Chantecler. Suite à cela, ces groupes ont déterminé d’un commun accord, inspirés par les recommandations du spécialiste avicole Dr Frederic Silversides, l’élaboration d’un plan d’élevage d’oiseaux Chantecler pourvu d’un cadre légal.
De 10 troupeaux comprenant chacun 150 poules et 15 coqs de reproduction seront produits un maximum de 30 000 oeufs d’incubation annuellement. De cette production, 500 poules pondeuses d’oeufs de consommation seront recrutées.
Chacun de ces 10 troupeaux entraînera chaque année 42 000 kg de viande de poulet, soit 420 000 kg en totalité.
L’émergence de ces nouveaux troupeaux se fera chez des candidats sélectionnés par la FPRPQ et sera régie par une série de règlements de contrôle, y compris un cahier de charge et un suivi par certificats d’authenticité. Les produits de volaille Chantecler auront donc une appellation contrôlée, en plus d’être un produit bien de chez nous. Toutes les parties se sont montrées satisfaites et enthousiastes suite à cette entente qui est prometteuse pour l’avenir!
Voir l’article des éleveurs de volaille du Québec:
Entente pour la préservation de la Chantecler
En septembre 2009, la FPRPQ était invitée à exposer quelques animaux des races patrimoiniales à la place Royale de Québec. Mario Bélanger ainsi qu’André Auclair se sont chargé d’organiser l’activité.
(photo: 2-David Auclair, Florian St-Yves et Nicolas Auclair- ©FPRPQ)
(photo: 3- Mario Bélanger et André Auclair- ©FPRPQ)
Visitez le lien:
Article dans le journal de La Presse, FPRPQ à la batterie royale en 2009
À venir